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Les du Moulin de la Fontenelle

 

 

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Famille de la région d’Argentan : les archives familiales font état, le 9 juillet 1374, de membres de la famille MOULIN sur la terre de La Fontenelle.

Les MOULIN portaient dès le milieu du XVIe siècle le nom de sieurs de LA FONTENELLE, du nom d’une terre qui leur appartenait déjà à la fin du XIVe siècle et située à Fontaines-les-Bassets à quelques kilomètres de Trun, dans l’Orne.

La famille du MOULIN fut anoblie par lettres patentes de 1697 accordées aux deux frères Philippe et Jean du MOULIN, qui y sont qualifiés de sieurs de LA FONTENELLE.

Armes : “D'azur à trois chevrons d'or”.

...

Pierre Philippe Jacques du MOULIN (Argentan, paroisse Saint Germain, 28/29 juin 1700; + Bailleul 26 avril 1782) Ecuyer, sieur de SAINT-GEORGES, puis de LA FONTENELLE, source de la branche du MOULIN de LA FONTENELLE. Reçu gendarme de la garde ordinaire du roi (compagnie de Soubise) vers 1715 ; brigadier ; bonnes relations avec le prince de Rohan-Soubise ; chevalier de Saint Louis. Quitta le service le 19 avril 1746, après trente années, pension du roi de 600 livres. 12.600 livres de rente de ses fermes. Demeurant à Argentan et au logis du Londel, à Bailleul. Inhumé au Londel. X (Argentan, contrat du 14 novembre 1737) Louise Elisabeth POLLIN du MONCEL (Argentan 15 mai ou août 1715; + Bailleul, 21 décembre 1774 ou 1775), dame du Londel, propriété qu’elle apporta à la famille du MOULIN. Elle est inhumée au Londel. Louise Elisabeth est la seule fille et l’héritière de Jacques François POLLIN (1691; + 17.. ), écuyer, seigneur du MONCEL, conseiller du roi élu en l'élection d'Argentan, marié à Sées (1714) à Renée de LONLAY.

Sa succession (ler septembre 1782) était évaluée à 252.000 livres, avec un revenu net de 12.600 livres (succession partagée entre les trois frères le 1er mai 1784) ; elle se composait principalement des biens suivants:

- les fermes de Boché et du Londel, Bailleul, 140 acres (20 et quelques acres de prairies, 80 et quelques acres de terre à labour, quelques acres de prairies autour du Londel - arbres fruitiers - et les bois du Londel pour environ 30 acres) ;

- la ferme des Marboeufs, Bailleul, 60 acres (45 acres de terre, 9 ou 10 acres de prairies) ;

- la ferme de Grandchamps, le Venuard (lire Le Renouard), 65 acres (50 et quelques acres d’herbages, 13 acres de terres) ;

- la ferme de Tercey, Saint Loyer, 100 acres (18 acres d’herbages, 80 et quelques acres de terres, co-seigneur) ;

- trois maisons à Argentan, dont deux grandes, avec cour et jardin, et une petite, sans cour ni jardin. - nombreuses rentes sur des habitants de paroisses voisines (au total près de 1.000 livres par an).

D’où six enfants :

1) François Pierre du MOULIN de LA FONTENELLE (Argentan 26/27 octobre 1738; + Bailleul 11 mai 1809). Gendarme de la garde ordinaire du roi (31 janvier 1754 - 1er janvier 1776, en compagnie de messieurs SERVAIN, DESPREZ, de COLINCOURT, etc), chevalier de Saint Louis (12 janvier 1780), 600 livres par an en activité, pension du roi de 210 livres. Pas de campagnes ; protection du maréchal d’HARCOURT et du prince de SOUBISE. Demeurant au Londel, à Bailleul. Inhumé au Londel. Resté célibataire.

2) Jean-Baptiste Michel du MOULIN de LA FONTENELLE (Argentan, 8 octobre 1739; + Bailleul 28 mars 1832), (P : Jean Philippe du MOULIN de LA BRETECHE, gendarme de la garde ; M : Angélique POLLIN). Gendarme de la garde du roi (31 janvier 1754), enseigne au régiment de Montmorin - devenu Isle de France - (novembre 1762), campagne d'Espagne et de Portugal (1763), lieutenant au régiment de l'Isle de France, en garnison en Corse deux ans (l775 - 1777), revient avec une maladie grave dont il met trois ans pour se rétablir, capitaine en second au même régiment, chevalier de Saint Louis (avril 1779). Traitement de 1.440 livres en activité. Retiré du service capitaine (20 octobre 1787, pour cause de maladie), pension du roi de 300 livres en considération de services (pension de 100 écus, 27 février 1785). Habitant au Londel, premier maire de Bailleul (1790 - 1800). X (Argentan, 9 mars 1790) Marie Barbe Françoise des HAYES de CHIFFRETOT (Argentan 15 décembre 1768; + Bailleul 2 avril 1835). Inhumée au Londel.

3) Gratien du MOULIN de LA FONTENELLE, qui suit ;

4) Elisabeth Renée du MOULIN de LA FONTENELLE (Argentan 24 décembre 1741; + Coulandon 27 décembre 1823), habitant Coulandon. Rente de 3.150 livres par an, assurée par ses frères (correspondant à un capital de 63.000 livres resté en possession de ses frères, 26 février 1783, Bailleul). Restée célibataire.

5) Louise Elisabeth Charlotte du MOULIN de LA FONTENELLE (Argentan, 15 octobre 1744). Sans posterité.

6) Pierre du MOULIN de LA FONTENELLE (Argentan, 26 juin 1746), mort enfant.

Gratien du Moulin de la Fontenelle (11 janvier ou juin 1741, Argentan, paroisse Saint Germain + 22 septembre ou 28, 29 ou 30 1808, Argentan), écuyer, gendarme de la garde du Roi (1er décembre 1755), reçu à moins de quinze ans, enseigne au régiment de Montmorin-Isle de France (26 novembre 1761), campagne de Portugal (1762-1763), sous-lieutenant (l9 juin 1765), lieutenant (13 août 1770), capitaine au régiment du Vivarais-Infanterie (8 avril 1779) à trente-huit ans, chevalier de Saint Louis (ler octobre 1781). capitaine au régiment de Montmorin (1779), chevalier de Saint Louis (1er octobre 1781), lieutenant colonel (29 juin 1792), chef de brigade du 60e régiment d’infanterie (= colonel, 8 mars 1793), retraité (31 mars 1796, 11 germinal An IV), colonel commandant la garde nationale d’Argentan (jusqu’à sa mort), marié 1783, à Laigle à Jeanne Catherine de La Roque de Monteille (1760 + 1833). Franc-maçon, frère associé libre de la loge Saint Jean de l'Orient de Caen (2 juillet 1786). Quitta le service à l'âge de quarante-six ans (13 octobre 1787).

La même année 1787, dans le cadre de la réduction des forces de la “Maison du roi”, intervint la suppression des Gendarmes de la garde et des Chevau légers. (les Mousquetaires avaient étaient supprimés dès 1775). Le service dans la Maison du roi, considéré comme gage de “vie noble”, allait de pair avec le port du titre d’écuyer, à titre personnel, et procurait une “noblesse graduelle”, anoblissant en seulement deux générations, au lieu de trois pour les chevaliers de Saint Louis.

Rappelé comme lieutenant-colonel commandant un régiment d'infanterie (29 juin 1792), à 51 ans ; chef de brigade, c'est à dire colonel, du 60ème régiment d'infanterie (8 mars 1793), emprisonné comme aristocrate (l793-1794). Retraité à l'âge de 54 ans (11 germinal an IV, 31 mars 1796), puis colonel commandant la garde nationale d'Argentan, jusqu'à sa mort à 67 ans. Demeurait à Argentan, paroisse Saint Germain. Il possédait les fermes de Tercey et des Marboeufs (Bailleul), et une maison à Argentan, rue de la Poterie. X (L’Aigle, paroisse Saint Barthélemy, 24 novembre 1783) Jeanne Catherine de LA ROQUE de MONTEILLE (1760; + ap l811). Dot : fermes de La Barre , du Blanc Buisson et de La Rechignières. D’où :

1/ Augustine Aglaée du Moulin (25 janvier 1785, Argentan, + 31 mars 1813 à Sées), mariée le 20 novembre 1811 à Argentan à Pierre Jacques Germain Dufrou de Blinière; une fille Anastasie née à Argentan le 9 septembre 1812 mariée à Sées le 24 février 1835 à Myrtil Scevola Brousseau, St Cyrien, chevalier de la légion d'honneur.5 enfants. DP

2/ Auguste du Moulin, qui suit ;

3/ Alexandrine du MOULIN (18 juillet 1787 ou 12 janvier 1789+ 31 janvier 1847, Bretteville), mariée le 23 avril 1813 à Thomas Harel de Bretteville (1751 + 1824), son cousin, chevau léger de la garde du Roi, chevalier de Sait Louis (20 avril 1791, 24 ans et 8 mois de service), chevalier du Lys (19 août 1814), colonel de cavalerie (14 février 1815), écuyer du Roi Louis XVIII, officier de la Légion d’Honneur, veuf de Marie Charlotte de Philippe de Beaumont (+ 16 septembre 1807), fils de Thomas Hélie Harel (+ 1er floréal an X, âgé de 84 ans), seigneur de Bretteville et du Mesnil-Aumont, marié à (Jeanne) Catherine de La Roque (+ 15 août 1783). SP Alexandrine laissa ses biens et ceux de son mari (châteaux de Bretteville et du Mesnil-Aumont) à son frère Auguste et à sa nièce et filleule Anaïs. son oncle Jacques Thomas HAREL de BRETTEVILLE (1751; + Gouvix, 2 janvier 1824), écuyer, propriétaire des châteaux de Bretteville-sur-Laize (Calvados) et du Mesnil-Aumont (commune de Barbery, Calvados). Il est décédé au château d’Outrelaize (Calvados), voisin de Bretteville et du Mesnil-Aumont. Alexandrine demeurait l'hiver à Argentan et l'été à Bretteville. Elle laissa à sa mort le château de Bretteville à sa nièce et filleule (ou filleule de son mari ?) Anaïs, et le manoir du Mesnil-Aumont à son frère Auguste. Alexandrine et son mari ont été inhumés dans l’église de Bretteville-sur-Laize. Sans posterité.


Auguste du Moulin de la Fontenelle (19 juillet 1786, Argentan + 1863, Laigle), admis à Saint Cyr (20 novembre 1804, 29 brumaire An XIII), sous-lieutenant au 8e régiment d’infanterie légère (19 avril 1806), campagnes de 1807 et 1808 en Dalmatie, lieutenant (9 juin 1809), aide de camp du général comte Bertrand, grand maréchal du Palais de l’Empereur (20 juillet 1809), puis capitaine adjudant major (3 août 1809), chevalier de la Légion d’Honneur (1809, décoré par l’Empereur à la bataille de Wagram), campagnes d’Italie et d’Allemagne (1809), démissionnaire (3 avril 1811) marié à Laigle à [Jacqueline Jenny Hecquet de Villers] (1799 + 1874) D’où :

1/ (Jacqueline) Anaïs du Moulin de la Fontenelle (18 juin 1820, Laigle + 6 mars 1887, château de la Gournerie, Saint Herblain), mariée le 8 juillet 1844 à Laigle (Desmousseaux, notaire) à Eugène Dubern (1802 + 1870), colonel de cavalerie (1844), puis général de division (1860), grand officier de la Légion d’Honneur (1866), fils de feu Charles Dubern, et de Françoise Le Grand de Boislandry. Elle reçut en dot de ses parents 3.000 Francs de rente (= rente au capital de 60.000 Francs) et de sa tante et marraine Alexandrine de Bretteville, la somme de 60.000 Francs). DP (Voir Note Dubern)

2/ Aglaé du Moulin de la Fontenelle (182. + 187.), mariée 1844 à Théophile Dubern (1816 + 1872), châtelain de Vaux, agriculteur à Vaux et au Chailloué, frère cadet d’Eugène

3/ Eugénie du Moulin de la Fontenelle (18. + 1908), mariée 1846, à Argentan, à Alfred Balisson, SP

4/ Thomas du Moulin de la Fontenelle (1827 + 1867), maréchal des logis, maire de Beaulieu (1865), marié le 25 février 1858 (Bardel, notaire à Saint Maurice les Charencey) à Suzanne (Marie Félicie) de Robillard (1er mai 1838 + 27 novembre 1932), fille de Gustave Gaspard, marquis de Robillard, et de Marguerite Luce Ernestine de Mourcheron. Veuve, Suzanne de Robillard se remaria au comte de Tertu, SP

5/ Antonie du Moulin de la Fontenelle (1828 + 1913), mariée 1876 à Laigle à Louis Villermé (1819 + 1909), SP

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